"Tous habitants ?", colloque Géopoint 2022

« Tous habitants ? » : le colloque Géopoint 2022 s’est tenu les 14 et 15 juin derniers à l’Université de Picardie-Jules-Verne d’Amiens. 

Directement dérivée des réflexions contemporaines sur l’habiter, la notion d’habitant retenue pour cette édition des colloques Géopoint interroge la relation entre le singulier et l’universel. Si les processus de constructions identitaires sont l’un de ses cœurs thématiques, les enjeux politiques en sont indissociables : habiter, c’est cohabiter. D’où ces questions : qu’est-ce que « bien » habiter ? Et « mal » habiter ?

Universelles questions où se télescopent émancipations et entraves, libertés et responsabilités, savoirs et pouvoirs, etc.

Photographie prise le 15 juin 2022 au cours du débat « Typologie des habitants ». Nicole Matthieu présente sa communication (« Qu’est-ce qu’un mode d’habiter ? Les agriculteurs sont-ils tous des habitants ? »). Assis, de gauche à droite : Guénola Capron (« Habiter les trottoirs »), Cécile Grévin (« Être habitant sur les bords du fleuve Somme : conflits d’usages et légitimes pratiques »), Jacques Lévy (« Lieux d’habitants : une autobiocartographie ») et Sylvie Joublot-Ferré (« Des adolescents habitants du monde ? Discontinuité et polyphonie des attachements »).

Parmi les nombreux participants de cette édition étaient présents des membres du rhizome. 

Olivier Lazzarotti a présenté les enjeux du colloque (feat. Benjamin Taunay et Jacques Lévy) sous le titre « Habitants, le dernier tabou ? ».

Dans le cadre du premier thème « les habitants et quelques problématiques », Benjamin Taunay exposa « Le mirage de la foule sans nom. Une lecture par les singularités habitantes en Chine ». 

Réunis sous la thématique « Typologie des habitants », Sylvie Joublot-Ferré a présenté son étude : « Des adolescents habitants du monde ? Discontinuité et polyphonie des attachements » et, sur le mode de l’auto–réflexivité, Jacques Lévy celle intitulée « Lieux d’habitants : une autobiocartographie ».

Introduisant la thématique « compétences et savoirs », Irene Sartoretti a proposé une réflexion titrée « L'élève reconsidéré. Territoires de vie et espaces de capacitation ».