Nouvel article de Jacques Lévy sur renforcement de la polarisation géographique aux dernières élections françaises et américaines

Une analyse géographique de Jacques Lévy des récentes élections en France et aux États-Unis vient d'être publiée dans La Grande Conversation.

Le vote pour les candidats populistes identitaires xénophobes continue de se polariser fortement en fonction des gradients d’urbanité, alors même que les écarts selon des critères non spatiaux ont, dans les deux cas, beaucoup diminué.

L'article tente d'expliquer le rôle de l'espace et des spatialités dans la construction de groupes sociopolitiques.

 
 

Deux élections de 2024, les Législatives en France puis la Présidentielle aux États-Unis ont confirmé la polarisation géographique des votes en faveur des mouvements populistes xénophobes.

Dans les deux cas, le clivage selon les gradients d'urbanité se renforce alors même que les autres écarts selon des critères non spatiaux (professions, revenus, diplômes, origines…) se resserrent. Dans les deux cas la localisation des électeurs selon la taille des aires urbaines et la position dans ces aires reste plus que jamais prédictive du vote.

Sur les élections françaises, pour la première fois, une carte nationale à la maille des bureaux de vote est publiée et analysée. Une trame explicative est proposée pour expliquer la force de l'espace et des spatialités dans la construction de groupes sociopolitiques.

 

Cet article fait écho à d’autres articles de Jacques Lévy :

Emilie Gallardo