L’article fait l’analyse des failles de sécurité et fraude potentielle du système de vote électronique utilisé par beaucoup d'universités, d’acteurs du secteur publique et aussi de trois des primaires de l’élection présidentielle en 2022. Suite à la présentation de leurs résultats préliminaires à Algotel 2022, les auteurs ont été attaqués via une procédure en référé, laissant ouvertes de nombreuses questions sur la liberté de la recherche.
La procédure a été gagnée par les auteurs qui concluent leur recherche en observant qu’autour d’une multiplication des systèmes vote électronique (Voxaly, Neovote, Gedivote..), l’appareil juridique semble pour l'instant inadéquat pour imposer un haut niveau de sécurité et posent cette question : comment passer d’une exigence d’expertise (idéalement indépendante) à l’exigence du respect de standards internationaux et à son application en pratique ?