© Paris vu de la Tour Eiffel. Point de fuite (Stéphane Gallardo, août 2020).
Depuis avril 2021
Projet : Nous proposons une prospective pragmatique fondée sur la description des pratiques et les perspectives d’évolution des acteurs individuels dans leur gestion des métriques (coprésence, mobilité, télécommunication) en coopétition ou en hybridation. La recherche s’appuie essentiellement sur un tableau de bord personnel des métriques s’apparentant à un récit du quotidien suivi d’un entretien compréhensif. Cette recherche porte sur les changements éventuels entraînés par la pandémie de Covid 19 sur les pratiques spatiales des individus. Il s’agit de questionner le Monde d’après et d’analyser la nature et l’ampleur de ces évolutions. La pandémie joue-t-elle un rôle disruptif dans le changement spatial ou bien active-t-elle des tendances latentes ? Y a-t-il des dynamiques spatiales indifférentes à la pandémie ? L’enquête vise à éclairer les pratiques et à porter un regard rétrospectif - pour mettre en avant une évolution des pratiques spatiales entre ce qu’elles étaient avant le début de la pandémie et ce qu’elles sont dans un contexte pandémique - et prospectif - questionner les individus sur leurs décisions, leurs attentes et leurs imaginaires. En puisant dans la parole des individus des signaux faibles de futurs possibles, on peut définir un préalable à l’action qui prend en compte l’évolution des spatialités des micro-acteurs. Plusieurs enquêtes, reposant sur le même protocole, sont menées auprès d’individus selon des profils d’habiter et des profils de lieux divers : les habitants de la France des marges, les guides-conférenciers, les adolescents.
Mission : Habiter demain est un dispositif expérimental de prospective au fil de l’eau qui a pour objectif de rendre compte de la recherche en train de se faire.
Équipe : Jacques Lévy, Zacharie Boubli, Stéphane Gallardo, Irene Sartoretti, Émilie Gallardo et Eurielle Renaud.
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