Irene Sartoretti est l'invitée du séminaire PFOSS pour parler de : "Pratiques spatiales et construction de soi"

Irene Sartoretti interviendra ce mardi 23 novembre au sujet des “Pratiques spatiales et construction de soi : comment le degré d’urbanité peut affecter les capacités et les aspirations des élèves ? ”, dans le cadre du séminaire annuel PFOSS (Plateforme de l'observation sanitaire et sociale Auvergne Rhône-Alpes). Cette année le thème est : Ruralité.

Résumé de l'intervention :

Les pratiques spatiales affectent-elles la construction de soi ? Pour répondre à cette question, dans huit établissements scolaires, a été menée une enquête qualitative ; enquête qui fait partie d’un projet plus vaste commissionné par l’académie de Reims à l’association Chôros sur l’impact de l’isolement sur la performance scolaire (EPER). L’enquête montre que grandir dans des endroits isolés et à faible densité plutôt que dans des lieux à haut degré d’urbanité peut affecter les capacités et les aspirations des élèves. Cette entrée par l’espace dans les questions propres des sciences sociales de l’éducation montre la nécessité d’une approche systémique aux enjeux scolaires tout comme l’importance de passer d’une école de l’érudition, qui produit des qualifications mesurables par les diplômes, à une école de la capacitation, qui inclut un travail sur les dispositions, comme celles spatiales, qui n’ont pas de certification institutionnelle mais participent pourtant de la construction personnelle et de la réussite sociale.

 
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