Mission : Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un mandat porté par l'Office de l'urbanisme de la République et canton de Genève, le Service participation citoyenne en collaboration avec la Direction développement urbain Lac-Nord. Ce dernier souhaitait interroger les approches de la qualité qui président aux processus de planification urbaine en les confrontant au vécu de celles et ceux qui vivent, travaillent, traversent la ville ; à leur pratique, leur ressenti, leurs perceptions des formes et des fonctions et plus globalement de la vie qui en émerge ainsi qu’aux représentations qui se dégagent de ces expériences. Appuyée sur une analyse comparative de trois quartiers (Mervelet à Genève, Pommier au Grand-Saconnex, Marbriers à Lancy), cette étude visait à dégager des repères pour approcher ce que pourrait être une qualité urbaine et sociale ; cherchant à formuler des éléments de langage permettant d'alimenter un vocabulaire commun, une ligne de dialogue entre les différents acteurs qui font la ville, en la planifiant ou en l'habitant. Au-delà de l'analyse, il s'agissait également de dégager des préconisations pour le secteur du Mervelet et plus globalement pour une meilleure prise en compte des différentes dimensions de la qualité dans les processus de planification.
Projet : L’intervention proposée par Chôros à L’University of Chicago, Center of Paris, a pour objectif d’explorer les multiples possibilités offertes par le théâtre pour aborder les questions environnementales en tant qu’enjeux politiques, notamment la relation entre urbain et rural et le rapport à la nature. Le théâtre est considéré comme une manière efficace d’articuler arts et sciences pour faire émerger et tester des nouvelles idées aussi bien que comme une manière de rendre citoyens les individus en les mettant dans la situation de pouvoir exprimer et formaliser un projet de société.
Équipe : Conception Yann Calbérac, Albane Godard, Sylvie Joublot-Ferré, Shin Koseki, Olivier Lazzarotti, Jacques Lévy, Ana Póvoas, Irene Sartoretti. Sélection des textes et dramaturgie Sylvie Joublot-Ferré, Shin Koseki, Olivier Lazzarotti, Jacques Lévy. Distribution Olivia Carpi, Sylvie Joublot-Ferré, Sacha Kibongé, Olivier Lazzarotti, Jacques Lévy.
Projet : Au-delà d’une application d’outils standardisés, Chôros propose à ces interlocuteurs une réponse sur mesure qui entre dans les détails concrets du sujet spécifique de chaque enjeu de société. Nous proposons une vision intégrée des questions qui s’imposent comme inséparables et dont le traitement permet de catalyser la haute qualité du débat public. Pour soutenir la Commission particulière du débat public (CPDP) dans sa mission d’organisation du débat sur la Pac, contribuant à sa richesse par la production d’images capables de « donner à voir » la complexité du « fait agricole » et ses enjeux pour l’environnement et pour le développement territorial, Chôros propose un travail en quatre chantiers, reliés entre eux, mais qui donneront lieu à quatre productions distinctes.
Équipe : Jean-Nicolas Fauchille et Shin Koseki, Olivier Lazzarotti, Jacques Lévy, Sébastien Piantoni, Ana Póvoas, Léo Raymond et Irene Sartoretti.
Projet : Durant six séances étalées sur plus de six mois, les quatre chercheurs du rhizome Chôros recueilleront les échanges de 150 citoyens français tirés au sort. Leur mission, « définir les mesures structurantes pour parvenir, dans un esprit de justice sociale, à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d'ici 2030 par rapport à 1990 ». Il s’agit, pour l’équipe Chôros, de l’opportunité pour observer et réfléchir aux modalités démocratiques, aux enjeux spatiaux de la transition écologique et plus généralement à nos existences politiques.
Missions : observation participante ; proposition de questionnaire ; échanges avec groupe élargie de chercheurs, productions d’analyses et de synthèses.
Équipe : Ana Póvoas, Shin Alexandre Koseki, Jacques Lévy et Jean-Nicolas Fauchille.
Projet : Ce travail de recherche a été commissionné par le Rectorat de Reims, en collaboration avec le Ministère de l’éducation nationale. En combinant analyse quantitative de données et enquête qualitative, la recherche visait à comprendre l’incidence de la localisation, notamment des lieux à faible densité et isolés, sur la performance scolaire. Si la corrélation entre, d’un côté, niveau de densité et isolement et, de l’autre, performance scolaire n’a pas été démontrée, les ressources spatiales des lieux et le capital spatial des élèves, combinés ensemble, sont un facteur déterminant dans le processus de construction des capacités personnelles. Parmi les ressorts théoriques de cette recherche figurent la proposition d’une nouvelle mesure de l’urbanité et une théorie générale sur le capital spatial qui se veulent un outil d’aide à la décision pour l’action publique.
Équipe : Jacques Lévy (coord.), Shin Alexandre Koseki, Irene Sartoretti
Projet : Ce travail inédit a consisté à produire vingt-deux cartes, réalisées à partir d’une approche profondément renouvelée du classement des orientations politiques en Europe. Ces cartes prennent en compte les résultats des 259 listes présentant un discours identifiable et qui ont obtenu au moins 1 % des votes exprimés. Elles se fondent sur une analyse de l’offre politique selon deux axes : le projet de société et la relation à l’Europe. Ce travail permet de comparer les logiques spatiales portées par l’un et l’autre de ces enjeux. Chaque thème est traité avec deux types de fonds de carte : métrique euclidienne classique et cartogramme afin de mieux prendre en compte la réalité géographique des territoires politiques
Missions : conception du dossier cartographique, étude et typologie des projets de société et typologies des horizons européens des listes qui se sont présentées au suffrage, collecte de données, production de fonds de carte, exécution de cartes, post-production sémiologique.
Équipe : Jacques Lévy (coord.), Shin Alexandre Koseki, Ana Póvoas, Sébastien Piantoni, Sylvain Kahn, et Emmanuelle Henry.
Projet : Il s’agissait de concevoir et de réaliser un séminaire international sur le renouvellement de l’outil de planification « Diagnostic territorial ». Tenu en juin 2019, le séminaire a porté sur deux aspects. En premier lieu, l’équipe de Chôros a procédé à un état des lieux critique et a interrogé les attentes et les promesses auxquelles le « diagnostic territorial » est censé répondre. Dans un second temps les pratiques innovantes repérées parmi les expériences internationales ont été présentées. Pour permettre des débats efficaces, le Chôros s'est penché sur une série de questions qui distinguent trois types d’enjeux, le pourquoi, le quoi, enfin le comment et avec qui. Les conclusions invitent à un dépassement de la notion de diagnostic territorial et, plus généralement, à une double rupture, avec l’approche séquentielle analyse/diagnostic/projet/action et avec la séparation entre les « sachants » (élus, professionnels et experts) et les habitants.
Missions : Revue de la littérature sur l’outil de planification territoriale en question, construction du questionnement, élaboration d’un panorama de pratiques novatrices dans le domaine du développement spatial, composition d’un panel d’intervenants offrant une diversité géographique, disciplinaire et d’échelles de travail, synthèse de nouvelles pistes d’action et mise en perspective au regard des mutations de l’espace et de l’urbanisme contemporains, proposition de pistes et d’indicateurs, interaction dynamique avec le commanditaire.
Équipe : Ceyda Bakbasa, Carole Lanoix, Jacques Lévy, Jean-Nicolas Fauchille, Ana Póvoas, et Thibault Romany.
Most 2D-maps are used to represent topographic metrics: distances and areas measured on the map give traveling distances and land surfaces. As a cartographer, you may wish to use map metrics to represent other data, such as human populations or amounts of produced resources. This is what ScapeToad is for.
Notre point de départ était de privilégier une démarche bottom-up. Au lieu de nous référer aux maillages administratifs existants et de découper la France, de loin, à larges coups de ciseaux, nous avons adopté un principe simple : pour réorganiser les territoires politiques français autour de deux niveaux, local et régional, il faut partir du premier et faire émerger le second comme une constellation d’espaces locaux.
De référendums en élections, sur une période de vingt-cinq ans, la cartographie fait apparaître les nouvelles lignes de force de l'espace français, mettant en évidence des changements profonds et durables.
Proxémités entend reconsidérer l’héritage psychogéographique pour envisager dans quelle mesure l’analyse de la régulation des micro-situations d’interactions entre acteurs est un moyen d'identifier avec précisions les caractéristiques des espaces publics et, potentiellement, de participer à l'évaluation de leurs qualités, et ce à l’échelle des villes du Monde.
Peut-on tirer parti de cartes « exotiques » pour stimuler la cartographie contemporaine ? Le programme de recherche « Cosmographies. Sources et ressources pour une cartographie contemporaine » pose en guise de postulat une réponse affirmative.
Les réorganisations des systèmes hospitaliers étant à l’ordre du jour dans la plupart des pays développés, ce projet de recherche vise à connaître et à expliciter géographiquement les arguments des citoyens, avec comme enjeu l’identification et la mise en œuvre de ce qui peut être considéré comme spatialement juste.
Représenter l’espace sans en réduire la complexité est une préoccupation centrale du travail du cartographe. Commuting Scale tente de relever ce défi en proposant plusieurs manières de répondre cartographiquement à la même question: quel est l’espace des pendulaires du campus universitaire de Lausanne ?
Voyage dans les plus petites des villes mondiales. La grande ville définit sa singularité non comme condition mais comme projet... mais qu'en est-il de ces villes autour du million d'habitants, de ces petites grandes villes ? La réflexion sur les points d'inflexion, les processus qui font passer de la ville à la métropole, nous permet de mieux comprendre ce qui fait l'univers de la grande ville.
A l’inverse d’une machine à remonter le temps, l’animation propose un aperçu de la croissance démographique urbaine – celle du moins des agglomérations les plus importantes – et non urbaine au fil du temps. Mais tous les voyages sont désormais possibles.