Originaire de la ville de Guangzhou (Chine), LIANG Liang est arrivée en France en 2010 pour poursuivre ses études de Master en tourisme et patrimoine encadrées par le programme de collaboration universitaire ITBS-ESTHUA (Université d’Angers) et IFCT (Université de Guangzhou). Intéressée par la notion du patrimoine en France, elle a rédigé une thèse en géographie intitulée « les usages du temps en Chine, l’exemple de Guangdong » qui s’interrogeait sur l’urbanisation accélérée de la province de Guangdong du 21ème siècle et les conflits mémoriels de la Chine contemporaine. Aujourd’hui, elle poursuit son travail via une étude comparative entre les villes chinoises et européennes portant principalement sur trois axes de recherche : l’immigration et la cohabitation, l’impact de l’urbanisation et l’émergence de nouvelles formes d’habitat, les politiques du patrimoine immatériel et la réinvention de la culture folklorique.
Olivier Lazzarotti est professeur de géographie à l’université de Picardie. À partir de travaux sur la relation entre tourisme et patrimoine, il s’est intéressé à la conceptualisation de l’habiter.
Marie-Aurélie Gaigne est professeur des écoles et maître-formateur à l’Institut National Supérieur du Professorat des Ecoles (INSPE) de Laon (02).
Doctorante en 4ème année à l’Université Polytechnique Hauts-de-France, dans le laboratoire du LARSH, elle s’est initiée à la recherche au sein de la chaire Intelligence Spatiale durant 3 ans.
Son sujet de recherche s’intéresse aux habitants que sont les enfants ainsi que leurs rapports aux espaces.
Acteurs sociaux, elle le constate tous les jours à l’échelle de l’Ecole. Son travail de recherche lui permet d’explorer la place qu’ils ont dans la société ainsi que leurs projections dans la société de demain. Son approche des spatialités de ces acteurs est réalisée par une méthode qualitative et recourt à la cartographie.
L’opérationnalisation de son travail se concentre sur le département de l’Aisne, pour mesurer l’impact des territoires sur les projections de ces acteurs. A partir d’une étude longitudinale, elle veut également mesurer l’impact de l’autonomie spatiale gagnée à l’entrée au collège par les enfants, sur ce processus. Il y a donc un suivi des acteurs sur 2 ans, entre la fin de l’école primaire et l’année de 6ème.
Les institutions, et l’Ecole en particulier, sont des interlocuteurs privilégiés pour faciliter et rendre possible les prospectives des habitants.