Boris Beaude est professeur en Humanités numériques à l’Université de Lausanne. Il mène des recherches sur les médiations numériques et plus précisément sur les enjeux sociaux, politiques et épistémologiques de la traçabilité et du réagencement de l’action individuelle et collective. Il s’intéresse en particulier à Internet comme espace contemporain et à Wikipédia comme dispositif symptomatique de cet espace singulier.
Benjamin Taunay est géographe, Maître de conférences HDR à l'université d'Angers, chercheur au Centre d'Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits (EA 4289 - CHSSC), associé au Centre d'études français sur la Chine contemporaine (CEFC) dont il est le directeur pour quatre depuis septembre 2023. Après des recherches sur les pratiques touristiques chinoises en termes de normes et de déviances associées, ses travaux portent aujourd'hui sur l'habiter en Chine, ainsi que sur l'influence de la Chine dans le Monde, au prisme de situations touristiques.
Carole Lanoix est professeure d’architecture Habitat et Culture à l’Université Laval au Québec (ULQ). Formé en architecture et en urbanisme en France et en Suisse, elle a longtemps enseigné le projet urbain des villes d’ailleurs – notamment les villes indiennes – à l'École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette (ENSAPLV), ainsi que l’innovation urbaine au sein du workshop Urban Futures (IHDS, Genève) et le projet de paysage (HEPIA, Genève) auprès de l’Institut de la Gouvernance de l’Environnement et du Développement Territorial de l’Université de Genève (UNIGE).
En tant qu'architecte-urbaniste, impliquée dans des démarches participatives et des études urbaines prospectives, elle a travaillé pour des collectivités territoriales françaises, comme le PUCA (Plan Urbanisme Construction et Architecture), et suisses, comme l’Office de l’urbanisme du Canton de Genève. En 2017, elle obtient un doctorat en Sciences de la Ville à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) sur les questions de représentation de l’espace public par la marche.
Dans ses travaux de recherche, elle place la carte dans un horizon langagier foisonnant pour la compréhension des sociétés et l’appréciation des spatialités, alors que l’urbanité reste le défi à relever pour repenser le devenir des villes à l’aune des mobilités dites actives ou pédestres. De l’anthropologie urbaine à la géographie culturelle, son approche de l’urbain mêle ethnographie, cartographie et prospective.
Enka Blanchard travaille pour le Laboratoire d’Automatique, de Mécanique et d’Informatique Industrielles et Humaines (LAMIH), à l’Université Polytechnique Hauts-de-France. Avant cela, elle était en postdoc au sein du projet Digitrust de l'Université de Lorraine. Avec une formation initiale en mathématiques et informatique à l'École Normale Supérieure (ENS) de Paris et un doctorat à Paris VII, ses intérêts actuels sont interdisciplinaires : utilisabilité de la sécurité, systèmes de vote, théories queer/crip. Ce travail s'effectue en parallèle d'une participation au Random Sample Voting Project et à la Plateforme d'Opinion Publique, co-fondée avec Géza Tessényi, ainsi qu'à la rédaction récente d'un ouvrage sur l'utilisation du hasard dans les institutions politiques. Elle est également doctorante de la Chaire d’intelligence spatiale de l’UPHF.
Jacques Lévy s’intéresse à la dimension spatiale du social pour comprendre la contribution de l’espace et des spatialités à la dynamique des mondes humains, en particulier à l’urbanité et à la mondialisation. Il travaille aussi à la théorie du social, à l’épistémologie des relations entre les productions culturelles croisant l’objectif et le subjectif, le cognitif et l’affectif. Cela le conduit à organiser de multiples dialogues entre arts et sciences et à réfléchir aux métamorphoses de l’éthique dans le monde contemporain. Professeur honoraire de géographie et d’urbanisme à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), il est membre associé de l’équipe de recherche “Habiter” de l’université de Reims. Le Prix Vautrin-Lud lui a été attribué en 2018. Depuis 2019Il dirige depuis sa création la première chaire d’intelligence spatiale en France, hébergée par l’UPHF.
Ses Actuels .:
2023 —
2022 —
2021 —
Publication : “L’Humanité, un commencement. Le tournant éthique de la société-Monde”
2020 —
2019 —
2018 —
Ses Projets .:
2021 —
2019 —
Observation participante de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC)
Chroniques .:
2020/2023 — “Riens du Tout” pour EspacesTemps.net
Jean-Nicolas Fauchille mène des recherches sur les enjeux de «justice spatiale». Définir une justice spatiale, c’est, en fait, définir un possible être-là-ensemble, et ainsi produire un «contrat social» spatial, c'est‑à-dire la composante spatiale de ce que, au-delà des débats sur la pertinence de la notion, on peut appeler un contrat social. Ses recherches se situent aux confins de la géographie des acteurs, de la sociologie de la justification, de la science politique des configurations légitimes et de la philosophie éthique et politique.
Julien Bachmann est géographe et doctorant en géovisualisation (Université de Lausanne) et didactique de la géographie. Actuellement employé à la Haute École Pédagogique du Canton de Vaud, il réalise une thèse sur la contribution de la cartographie interactive 2.0 sur l’apprentissage de la géographie auprès d’élèves âgés de 12 à 15 ans. Passionné par la carte, il explore des pratiques alternatives comme la cartographie poly-sensorielle. Il s’intéresse également aux enjeux, et questionnements liés à l’éducation et à la formation en Anthropocène.
Katia Canova est architecte urbaniste, titulaire d'un doctorat en géographie humaine, elle travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine de l'urbanisme, avec des organismes publics, des institutions de recherche scientifique et des ONG, en se concentrant sur les grandes villes. Sa plus forte expérience est celle de São Paulo, une ville de 12 millions d'habitants en Amérique latine. Elle étudie la cartographie et les indicateurs urbains en tant que subvention à la planification publique. Dans sa thèse de doctorat, à l'Université de São Paulo, elle explore les deux aspects de l'iconographie historique pour l'investigation des usages des espaces publics, et formule un index de l'urbanité et de la justice spatiale à l'échelle municipale. Elle utilise les SIG dans le diagnostic des situations urbaines et dans les analyses exigées par l'élaboration des plans d'urbanisme, notamment le dernier plan directeur et les plans régionaux de la ville de São Paulo.
Laurent Matthey est professeur à l’Université de Genève depuis 2014. Il y dirige le master en développement territorial et la mention de doctorat en aménagement et urbanisme. Il est également co-directeur du Master of Advanced Studies de l’Université de Genève-École Polytechnique Fédérale de Lausanne (MAS UNIGE-EPFL) en urbanisme. Laurent Matthey réalise des recherches dans les domaines des politiques urbaines, des paysages urbains et des nouvelles modalités de l’urbanisme.
Mirza Tursić est architecte et chercheur travaillant au croisement de l’esthétique, des sciences urbaines et de l’épistémologie. Son approche systémique est fondée sur la théorie relationnelle de l'espace et centrée sur l’agentivité et l'interaction. Il emploie une méthodologie transdisciplinaire englobant la production d'images, des méthodes qualitatives et l’analyse critique du discours.
Olivier Lazzarotti est professeur de géographie à l’université de Picardie. À partir de travaux sur la relation entre tourisme et patrimoine, il s’est intéressé à la conceptualisation de l’habiter.
Roxane Enescu est architecte et chargée de cours à la Faculté d’Architecture de l’ULB (Université Libre de Bruxelles) où elle a initié en 2012 l’Option «Architecture et Cinéma» un enseignement de recherche et de création cinématographiques sur l’architecture et la ville. Complémentairement à l’architecture (ULB), elle a étudié la sculpture et la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, la production vidéo numérique à l’Institut SAE de Bruxelles et le management à l’école Solvay/ Bruxelles. Elle est affiliée aux centres de recherche Hortence et Sasha, où elle a inscrit sa recherche de doctorat intitulée «L’architecture du presque-rien vue à travers le prisme du cinéma expérimental et d’avant-garde des années 60 et 70 et plus spécifiquement à travers 3 films de Chantal Akerman». Ses vidéos, documentaires et productions artistiques portent sur l’écriture automatiques, sur la re-composition du réel, l'observation du mouvement et ont été présentés en Belgique, en Italie et aux États-Unis.
Shin Koseki est professeur adjoint à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de la Faculté de l’aménagement et directeur titulaire de la Chaire UNESCO en paysage urbain. Formé en architecture et en urbanisme au Canada et en Suisse, il s’intéresse à l’intégration des nouvelles technologies dans les pratiques en aménagement, à la contribution de la démocratie interactive au développement durable des territoires, et au rôle de l’espace public dans l’acquisition de savoirs et de capacités. Sa recherche porte entre autres sur l’application des systèmes d’intelligence artificielle en design urbain, sur les nouveaux processus de gouvernance environnementale et technologique et sur la réussite et l’échec scolaire en milieu urbain et rural.
Récemment, Shin s’est impliqué dans des processus législatifs et constitutionnels, à titre d’observateur scientifique de la Convention Citoyenne pour le Climat et de conseiller scientifique pour la mise sur pied d’un débat national sur l’agriculture en France. Il a travaillé en étroite collaboration avec le ministère français de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, la Commission nationale du débat public, la Fondation Braillard Architecte, et la Chambre de commerce et d’industrie de Genève. En 2016, Shin a cofondé le rhizome de recherche Chôros, un organisme international qui génère une réflexion scientifique et opérationnelle sur la démocratie interactive, la justice spatiale, l’environnement et la qualité urbaine.
Shin Koseki a mené ses travaux de recherche aux écoles polytechniques fédérales de Lausanne (EPFL) et de Zurich (ETH Zurich), à l’Université d’Oxford (Oxon.), à l’Université nationale de Singapour (NUS), au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à l’Université de Zurich (UZH) et à l’Institut Max-Planck pour l’histoire de l’art et de l’architecture (Bibliotheca Hertziana). De retour à Montréal, dont il est originaire, il travaille avec ses étudiants sur la revitalisation, la renaturalisation des abords du fleuve Saint-Laurent et à améliorer la qualité de vie des communautés qui y habitent.
Agrégé de géographie et titulaire d’un DEA sur le développement durable en géographie, il enseigne l’histoire-géographie depuis plusieurs années dans des lycées français à l’étranger. Il a également été formateur au sein de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).
Enseigner lui permet de questionner l’espace tel qu’il est habité, traversé, pensé, représenté ou rêvé dans le quotidien et l’environnement des élèves. Pour ce faire, il s’appuie notamment sur des supports artistiques (du cinéma au street-art en passant par la bande-dessinée). Il est également passionné par la carte en tant qu’objet, discours, et projet cognitif.
Ses actuels .:
2022 —
Ses projets .:
2023 —
Sylvie Joublot Ferré est professeure au département de géographie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), chercheure en géographie et en didactique de la géographie. Ses travaux concernent la/les spatialité(s) des individus, l’expérience spatiale, l’habiter et la relation aux lieux et aux territoires. Elle travaille également sur les modes d’investigation cartographique et visuel, à la fois pour mieux connaître les spatialités individuelles, mais également à des fins didactiques, comme une manière de faire de la géographie avec des étudiant.e.s et des élèves, en révélant leur propre univers. Ses recherches se situent à l’intersection des études en géographie sociale, et des études en didactique, notamment disciplinaire. Elle est membre du comité de rédaction de la revue L’Information géographique.
Sylvie Joublot Ferré a soutenu avec succès sa thèse le 04 février 2020 à l’École Normale Supérieure de Lyon. Sa recherche doctorale intitulée La traversée des espaces adolescents : De l’habiter et de l’expérience du monde, un projet pour l’enseignement de la géographie, a été dirigée par le Professeur Michel Lussault et co-dirigé par le Professeur Philippe Hertig.
Ce travail de recherche doctorale de géographie culturelle interroge l’habiter des adolescents à travers leurs pratiques spatiales, depuis les espaces domestiques jusqu’aux établissements scolaires, espaces publics, voire lieux des voyages, réels ou rêvés. L’étude est envisagée comme un moyen d’explorer la construction du rapport au monde des individus. Les adolescents sont abordés comme acteurs sociaux et spatiaux à part entière. L’enquête a été conduite sur un terrain bi-national, franco-suisse, auprès d’adolescents âgés de 14 à 18 ans, scolarisés dans des établissements scolaires secondaires.
La méthodologie de la recherche est inédite, en collectant des données selon plusieurs modalités. Au-delà des pratiques spatiales récurrentes à l’intérieur du groupe, d’évidence la singularité des géographies adolescentes s’énonce et confirme la pertinence du thème des individualités en géographie et l’intérêt des cartographies personnelles et des parcours individuels accompagnés. L’exercice d’une micro-géographie, au « ras du sol », a permis d’observer « à la loupe » les expériences. L’enquête a révélé la discontinuité de la présence et de l’attention au monde, mais également l’inégalité entre adolescents au plan des expériences et des compétences spatiales.
Ces constats préoccupants devraient conduire à engager une réflexion pour une nouvelle éducation géographique dans le contexte actuel des défis sociétaux et environnementaux en particulier du point de vue du vivre ensemble et du changement global. Les résultats de la recherche intéressent donc directement l’enseignement de la géographie. Il y a une urgence désormais de la géographie à l’École au bénéfice d’une réflexivité à l’égard des pratiques spatiales, d’une co-construction prospective de l’espace partagé, d’une éducation à l’attention et enfin, d’une conscience du monde commun.
Rapporteurs : Anne Sgard (U.Genève. HDR) et Xavier Bernier (U. Paris-Sorbonne. HDR)
Examinateurs : Dominique Chevalier (U.Lyon1.HDR), Christine Vergnolle-Mainar (U. Toulouse. HDR), Hervé Regnauld (U. Rennes. HDR).
Publications :
Joublot Ferré, S., (2023), L’Anthropocène : un nouveau cadre de pensée pour la géographie scolaire ? in L’Information géographique, 2023/1, Géographie en Anthropocène : un nouveau défi pour l’enseignement, p. 11-23, https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2023-1-page-11.htm
Joublot Ferré, S., (2022), Spatialités des élèves... de nouvelles références pour les recherches en didactique de la géographie, in Lalaguë-Dulac, S., Doussot, S., et Hertig, P. Didactiques de l’histoire, de la géographie et de l’éducation à la citoyenneté. Références pour la pratique et la recherche (pp. 61-80). Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux.
Joublot Ferré, S., (2022), The spatial experience for teaching geography in the Anthropocene, in Garcia de la Vega, A., (ed.), Didactic Strategies and Resources for Innovative Geography Teaching. Hershey, PA: IGI Global. Peer review process. https://www.igi-global.com/book/didactic-strategies-resources-innovative-geography/279802
Joublot Ferré, S., (2022), Géographie scolaire, didactique et spatialités juvéniles : de nouvelles voies de recherche ? in L’Information géographique, 2022/2. https://www.revues.armand-colin.com/geographie/linformation-geographique/linformation-geographique-22022
Joublot-Ferré, S., « L’enquête paysagère, une méthode d’intelligibilité politique du monde ? », Projets de paysage [En ligne], 24 | 2021, mis en ligne le 20 septembre 2021, consulté le 11 novembre 2021. URL : http://journals.openedition.org/paysage/20149 ; DOI : https://doi.org/10.4000/paysage.20149
Joublot Ferré, S., (2021), Cartes mentales, dessins réflexifs, quelles visions juvéniles du monde ? in Géoagenda, revue de l'Association Suisse de Géographie (ASG), Université de Neuchâtel, https://swissgeography.ch/fr
Joublot Ferré, S., (2021), Con il paesaggio, capire e insegnare lo spazio abitato, in Castiglioni, B., Puttilli,M., Tanca, M. (a cura di), Oltre la convenzione. Pensare, studiare, costruire il paesaggio vent’anni dopo, (pp. 96-106). Firenze: Società di Studi Geografici . https://ssg2020paesaggio.wordpress.com/pubblicazione/
Kowasch, M. et Joublot Ferré, S. (2021), Geography textbooks as a political tool to promote energy transition? Examples from Austria and Switzerland. In Bagoly-Simo, P. et Sikorova, Z. (Eds), Textbooks and Educational Media: Perspectives from Subject Education, (pp.147-170). Berlin:Springer.
Interview « Sur l’enseignement de la géographie », Fenêtres sur Cours, n°478, novembre 2021, p.16. Dossier GÉOGRAPHIE : ENTRER DANS UNE NOUVELLE DIMENSION.
Joublot Ferré, S., (2020), « Un kilomètre du jardin à la canopée. Espace vécu et expérience spatiale », in L’Information géographique, 2020/3, 84, vol. 84(3), p.37- 45.
Interview « Le confinement ne sera pas sans effet sur les jeunes et leur rapport à l’espace », Libération, 9 décembre 2020.
https://www.snuipp.fr/publications/articles/sur-l-enseignement-de-la-geographie
Joublot Ferré, S., (à paraître), “Spatialités des élèves… de nouvelles références pour les recherches en didactique de la géographie”, in Actes du colloque international des didactiques de l’histoire, de la géographie et de l’éducation à la citoyenneté, Quelles références pour les didactiques de l’histoire, de la géographie, de l’éducation à la citoyenneté ? Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux
Joublot Ferré, S., (2019), « Femmes/hommes : une comparaison France- Suisse romande pour des manuels de géographie. Reproduction ou mise en discussion d’un ordre masculin ? », in Wagnon, S., Le manuel scolaire, objet d'étude et de recherche : enjeux et perspectives (pp. 239-257).Berne, Éditions Peter Lang
Desponds-Meylan, S., et Joublot Ferré, S., (2019), “L’ordinaire du « sacré » dans le paysage urbain : noms des lieux, signaux furtifs, objets cachés ”, in Sgard, A., et al, (2019), Sur les bancs du paysage. Enjeux didactiques, démarches et outils., Genève : Editions Métispresses. Livre numérique.
Joublot Ferré, S., (2018), « Cartes et mise en récit des mobilités : une méthode pour saisir les spatialités des adolescents, in Belgéo, Revue belge de géographie, N°3- 2018 Mobilités des jeunes. https://journals.openedition.org/belgeo/28161
Joublot Ferré, S., (2018), “ Faut-il encore enseigner la géographie à l’école ? Introduction du numéro”, in L’Information géographique, N°3-2018, Paris, Armand Colin. P.10-14
Joublot Ferré, S., (2018), “Visages en ville, déambulations photographiques pour enseigner l’espace proche”, in L’Information géographique, N°3-2018, Paris, Armand Colin. P. 72-98
Joublot Ferré, S., (2018), “ Une recherche collaborative et un programme de mobilité franco-suisse au bénéfice de la professionnalité de jeunes enseignants de géographie”, in Fortun-Carillat,V., Lafont, P., & Montandon, F., (sous la dir.), (à paraître), Les défis de la « mobilité ». Expériences, dispositifs et interculturalité en éducation et formation, Paris, Editions Téraèdre, Collection Passage aux actes. P. 67-80.
Pache, A., & Joublot Ferré, S., (2017), « Aborder les flux d’informations en classe : Proposition de séquence d’enseignement en géographie pour des élèves de 14-15 ans », in Ingénierie des systèmes d’information, RSTI série ISI, volume 22- n°5/2017, pp.113-125
Joublot Ferré, S., (2017), « Processus de formation des identités territorialisées d’élèves du secondaire par les pratiques de géographie scolaire : un éclairage à partir d’une recherche-action en contexte franco-romand », in Belgéo, Revue belge de géographie, N°2- 2017 Enseignement et territoire.
Historienne de l’art, docteur ès Lettres (PhD). Elle a conduit des recherches interdisciplinaires sur l’image (art et médecine, art et cartographie) et enseigne à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) où elle organise aussi des expositions d’art contemporain. Elle est curatrice à la Ferme-Asile, Centre d’art, à Sion jusuq’en 2020. Ses recherches interrogent l’image — scientifique et artistique — analysant leur impact sur la construction et les représentations de la réalité ainsi que sur l’élaboration des savoirs.es. Responsable de l’unité Culture au Collège des Humanités de l’EPFL (CDH-Culture) a rejoint Chôros en 2008 où elle a participé à plusieurs projets de recherches. Elle conçoit et organise des événements artistiques (expositions, danse, concerts, performances) sur le Campus de l’EPFL. Enseignante, elle donne un cours «Penser la nature» aux futurs ingénieurs, mathématiciens ou physiciens de l’EPFL.
Sa thèse en art contemporain a porté sur le phénomène d’apparition et de disparition dans les images. Critique d’art, curatrice, consultante, elle travaille sur l’inventaire numérique de l’oeuvre de Louis Rivier, artiste suisse 1885-1963.
Xavier Bernier est professeur des universités en géographie à Paris Sorbonne Université où il est directeur du laboratoire "Médiations - Sciences des lieux, sciences des liens”. Le fil conducteur de ses recherches est la mobilité, envisagée à travers les politiques d’aménagement, les réalisations matérielles et symboliques et leur validation effective par toutes les formes de mouvement et de récit spatial. Il s’intéresse en particulier à toutes les spatialités associées aux traversées et à ce que signifie traverser dans le champ de l’habiter. Ses travaux actuels sur les figures de la porte dans l’espace des sociétés s’inscrivent dans la continuité de ces différentes pistes de travail.
Ses Actuels .:
2023 —
Ses Rubriques .:
2018/2022 —
“Riens du tout” coécrit avec Olivier Lazzarotti et Jacques Lévy pour la revue en ligne EspacesTemps.net
Zacharie Boubli est historien, formé à Sciences Po Paris et à la Sorbonne, agrégé d’Histoire et diplômé en Affaires Publiques. Spécialisé dans l’histoire culturelle de l’aviation, il travaille également dans la diffusion de l’Histoire auprès des publics. Ses travaux s’intéressent à la façon dont les acteurs d’une nouvelle mobilité ont débattu et déterminé son futur, ce qui l’amène à explorer la notion des possibles et leur articulation au Présent.
Ses Actuels .:
2023 —
"Recherche et dogmatisme : de l'improductivité du productivisme", un article coécrit avec Enka Blanchard
2022 —