Boris Beaude est professeur en Humanités numériques à l’Université de Lausanne. Il mène des recherches sur les médiations numériques et plus précisément sur les enjeux sociaux, politiques et épistémologiques de la traçabilité et du réagencement de l’action individuelle et collective. Il s’intéresse en particulier à Internet comme espace contemporain et à Wikipédia comme dispositif symptomatique de cet espace singulier.
Jean-Nicolas Fauchille mène des recherches sur les enjeux de «justice spatiale». Définir une justice spatiale, c’est, en fait, définir un possible être-là-ensemble, et ainsi produire un «contrat social» spatial, c'est‑à-dire la composante spatiale de ce que, au-delà des débats sur la pertinence de la notion, on peut appeler un contrat social. Ses recherches se situent aux confins de la géographie des acteurs, de la sociologie de la justification, de la science politique des configurations légitimes et de la philosophie éthique et politique.
Marie-Aurélie Gaigne est professeur des écoles et maître-formateur à l’Institut National Supérieur du Professorat des Ecoles (INSPE) de Laon (02).
Doctorante en 4ème année à l’Université Polytechnique Hauts-de-France, dans le laboratoire du LARSH, elle s’est initiée à la recherche au sein de la chaire Intelligence Spatiale durant 3 ans.
Son sujet de recherche s’intéresse aux habitants que sont les enfants ainsi que leurs rapports aux espaces.
Acteurs sociaux, elle le constate tous les jours à l’échelle de l’Ecole. Son travail de recherche lui permet d’explorer la place qu’ils ont dans la société ainsi que leurs projections dans la société de demain. Son approche des spatialités de ces acteurs est réalisée par une méthode qualitative et recourt à la cartographie.
L’opérationnalisation de son travail se concentre sur le département de l’Aisne, pour mesurer l’impact des territoires sur les projections de ces acteurs. A partir d’une étude longitudinale, elle veut également mesurer l’impact de l’autonomie spatiale gagnée à l’entrée au collège par les enfants, sur ce processus. Il y a donc un suivi des acteurs sur 2 ans, entre la fin de l’école primaire et l’année de 6ème.
Les institutions, et l’Ecole en particulier, sont des interlocuteurs privilégiés pour faciliter et rendre possible les prospectives des habitants.