Boris Beaude est professeur en Humanités numériques à l’Université de Lausanne. Il mène des recherches sur les médiations numériques et plus précisément sur les enjeux sociaux, politiques et épistémologiques de la traçabilité et du réagencement de l’action individuelle et collective. Il s’intéresse en particulier à Internet comme espace contemporain et à Wikipédia comme dispositif symptomatique de cet espace singulier.
Carole Lanoix est professeure d’architecture Habitat et Culture à l’Université Laval au Québec (ULQ). Formé en architecture et en urbanisme en France et en Suisse, elle a longtemps enseigné le projet urbain des villes d’ailleurs – notamment les villes indiennes – à l'École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette (ENSAPLV), ainsi que l’innovation urbaine au sein du workshop Urban Futures (IHDS, Genève) et le projet de paysage (HEPIA, Genève) auprès de l’Institut de la Gouvernance de l’Environnement et du Développement Territorial de l’Université de Genève (UNIGE).
En tant qu'architecte-urbaniste, impliquée dans des démarches participatives et des études urbaines prospectives, elle a travaillé pour des collectivités territoriales françaises, comme le PUCA (Plan Urbanisme Construction et Architecture), et suisses, comme l’Office de l’urbanisme du Canton de Genève. En 2017, elle obtient un doctorat en Sciences de la Ville à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) sur les questions de représentation de l’espace public par la marche.
Dans ses travaux de recherche, elle place la carte dans un horizon langagier foisonnant pour la compréhension des sociétés et l’appréciation des spatialités, alors que l’urbanité reste le défi à relever pour repenser le devenir des villes à l’aune des mobilités dites actives ou pédestres. De l’anthropologie urbaine à la géographie culturelle, son approche de l’urbain mêle ethnographie, cartographie et prospective.
Jacques Lévy s’intéresse à la dimension spatiale du social pour comprendre la contribution de l’espace et des spatialités à la dynamique des mondes humains, en particulier à l’urbanité et à la mondialisation. Il travaille aussi à la théorie du social, à l’épistémologie des relations entre les productions culturelles croisant l’objectif et le subjectif, le cognitif et l’affectif. Cela le conduit à organiser de multiples dialogues entre arts et sciences et à réfléchir aux métamorphoses de l’éthique dans le monde contemporain. Professeur honoraire de géographie et d’urbanisme à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), il est membre associé de l’équipe de recherche “Habiter” de l’université de Reims. Le Prix Vautrin-Lud lui a été attribué en 2018. Depuis 2019Il dirige depuis sa création la première chaire d’intelligence spatiale en France, hébergée par l’UPHF.
Ses Actuels .:
2023 —
2022 —
2021 —
Publication : “L’Humanité, un commencement. Le tournant éthique de la société-Monde”
2020 —
2019 —
2018 —
Ses Projets .:
2021 —
2019 —
Observation participante de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC)
Chroniques .:
2020/2023 — “Riens du Tout” pour EspacesTemps.net
Katia Canova est architecte urbaniste, titulaire d'un doctorat en géographie humaine, elle travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine de l'urbanisme, avec des organismes publics, des institutions de recherche scientifique et des ONG, en se concentrant sur les grandes villes. Sa plus forte expérience est celle de São Paulo, une ville de 12 millions d'habitants en Amérique latine. Elle étudie la cartographie et les indicateurs urbains en tant que subvention à la planification publique. Dans sa thèse de doctorat, à l'Université de São Paulo, elle explore les deux aspects de l'iconographie historique pour l'investigation des usages des espaces publics, et formule un index de l'urbanité et de la justice spatiale à l'échelle municipale. Elle utilise les SIG dans le diagnostic des situations urbaines et dans les analyses exigées par l'élaboration des plans d'urbanisme, notamment le dernier plan directeur et les plans régionaux de la ville de São Paulo.