Ana Moura Póvoas

Ana Póvoas est chercheuse en sciences sociales, architecture et urbanisme à l’Université Polytechnique Hauts de France (UPHF) et au rhizome Chôros. Elle travaille actuellement sur deux nouveaux paradigmes : l’urbanisme juste et l’éthique de l’habiter.

Partant de ses études à la Faculté d’Architecture de l’Université de Porto, puis exerçant dans le projet urbain à Londres, elle achève en 2016 une thèse doctorale à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne portant sur la théorie de la justice spatiale. Elle obtient le Prix EPFL de meilleure thèse en Architecture et Sciences de la Ville.

En 2017, elle a cofondé le rhizome Chôros, une association internationale de recherche qu’elle anime depuis. Elle y travaille vers une forte interactivité entre la recherche fondamentale originale et le monde de l’action. 

Elle a rempli des mandats de recherche pour, entre autres, le Plan Urbanisme Construction Architecture ; le Commissariat général à l’égalité des territoires et la Fondation Jean-Jaurès (France).  Elle a publié entre outre Atlas politique de la France (dir. Jacques Lévy, Autrement, 2017), Théorie de la justice spatiale (avec Jacques Lévy et Jean-Nicolas Fauchille, Odile Jacob, 2018). Récemment, elle a piloté le conseil scientifique proposé à la Commission nationale du débat public dans la préparation du débat ImPACtons ! sur le plan stratégique national français pour la nouvelle Politique agricole commune et réalisé l’observation scientifique de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Ses compétences méthodologiques comprennent les enquêtes par entretien, l’analyse du discours qualitative et quantitative recourant à la textométrie ainsi que la cartographie.

À l’UPHF Ana Póvoas est responsable du cours de formation doctorale Intelligence spatiale

Ana Póvoas est aussi collaboratrice scientifique au Laboratoire Sasha de l’Université Libre de Bruxelles où elle encadre des mémoires de master croisant architecture et sciences sociales.

 

Ses Actuels .:

2023 —

2022 —

2021 —

2020 —

2019 —

2018 —


Anne Gaugue

Anne Gaugue est géographe, Maîtresse de conférences HDR à l'université Clermont Auvergne, chercheuse au Centre d'Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits (EA 4289 - CHSSC). Après des recherches sur les patrimoines africains, elle s'est intéressée au tourisme ainsi qu'à l'habiter en mer. Ses travaux portent aujourd'hui sur l'habiter et les habitants au prisme de leurs mobilités récréatives.

 
Boris Beaude

Boris Beaude est professeur en Humanités numériques à l’Université de Lausanne. Il mène des recherches sur les médiations numériques et plus précisément sur les enjeux sociaux, politiques et épistémologiques de la traçabilité et du réagencement de l’action individuelle et collective. Il s’intéresse en particulier à Internet comme espace contemporain et à Wikipédia comme dispositif symptomatique de cet espace singulier.



Benjamin Taunay

Benjamin Taunay est géographe, Maître de conférences HDR à l'université d'Angers, chercheur au Centre d'Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits (EA 4289 - CHSSC), associé au Centre d'études français sur la Chine contemporaine (CEFC) dont il est le directeur pour quatre depuis septembre 2023. Après des recherches sur les pratiques touristiques chinoises en termes de normes et de déviances associées, ses travaux portent aujourd'hui sur l'habiter en Chine, ainsi que sur l'influence de la Chine dans le Monde, au prisme de situations touristiques.



Carole Lanoix

Carole Lanoix est professeure d’architecture Habitat et Culture à l’Université Laval au Québec (ULQ). Formé en architecture et en urbanisme en France et en Suisse, elle a longtemps enseigné le projet urbain des villes d’ailleurs – notamment les villes indiennes – à l'École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette (ENSAPLV), ainsi que l’innovation urbaine au sein du workshop Urban Futures (IHDS, Genève) et le projet de paysage (HEPIA, Genève) auprès de l’Institut de la Gouvernance de l’Environnement et du Développement Territorial de l’Université de Genève (UNIGE).

En tant qu'architecte-urbaniste, impliquée dans des démarches participatives et des études urbaines prospectives, elle a travaillé pour des collectivités territoriales françaises, comme le PUCA (Plan Urbanisme Construction et Architecture), et suisses, comme l’Office de l’urbanisme du Canton de Genève. En 2017, elle obtient un doctorat en Sciences de la Ville à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) sur les questions de représentation de l’espace public par la marche.

Dans ses travaux de recherche, elle place la carte dans un horizon langagier foisonnant pour la compréhension des sociétés et l’appréciation des spatialités, alors que l’urbanité reste le défi à relever pour repenser le devenir des villes à l’aune des mobilités dites actives ou pédestres. De l’anthropologie urbaine à la géographie culturelle, son approche de l’urbain mêle ethnographie, cartographie et prospective.

 

Dorian Maillard

Géographe et apprenti en science du social, Dorian Maillard est diplômé de l’ENS de Lyon. Ce spatial turner du politique s’intéresse aux implications politiques du tournant spatial à partir du cas exemplaire de deux territoires en déclin : les bassins miniers de Lorraine et Nord-Pas-de-Calais. Il y explore les apports d’une prise en compte heuristique et opérationnelle renforcée de la dimension spatiale des recompositions post-minières de ces (anciens ?) habitats houillers et y voit une ressource essentielle à la sortie de ces espaces, après 70 ans de politiques publiques successives de reconversion, d’une transition sans fin.

Il se trouve, en ce sens, associé à plusieurs projets de recherche actuellement menés sur le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais : la Chaire Intelligence spatiale (UPHF) ; l’axe « Nouveaux modèles de développement » de l’Institut Fédératif pour le Renouveau des Territoires (IF2RT) ; les projets de recherche « émergents » BAMI (dir. Ana Povoas) et TERRAQUAVUL (dir. Bruno Raoul).

Il démarre également, à l’automne 2023, une thèse inscrite au centre de recherche géographique LOTERR (Université de Lorraine) et intitulée : « Pour un tournant spatial de l'accompagnement public des transitions des ‘territoires en déclin’ : approche comparative des bassins miniers de Lorraine et du Nord-Pas-de-Calais » (dir. M. Deshaies et M. Bailoni). L’ambition portée par ce projet d’intelligence spatiale est de renouveler les approches analytiques et opérationnelles traditionnellement mobilisées dans ces deux territoires en sempiternelle « reconversion-transition-renouveau-renaissance ». Il se fonde pour cela sur deux principaux volets de recherche. Il conduit, d’une part, une déconstruction analytique des modèles de (re)développement traditionnellement mobilisés par les acteurs publics sur ces deux territoires, tout particulièrement à partir du prisme des projets actuels « d’éco-transition » (ou de décarbonation). Il mène également, d’autre part, une exploration pragmatique des spatialités des acteurs-habitants de ces territoires en déclin afin d’identifier leur rapport aux modèles traditionnels de développement territorial et de mieux cerner l’enjeu environnemental d’(in)habitabilité qui se fait jour au sein de ces habitats houillers en restructuration post-minière. Ce volet de recherche est complété par une aspiration à l’opérationnalisation des résultats puisque ce travail propose, en partenariat avec les acteurs institutionnels de la Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay – Artois-Lys-Romane (CABBALR), d’adapter les modèles d’action publique mobilisés (et souvent importés) sur ces espaces au traitement des dynamiques endogènes (nouvellement) éclairées dans toute leur multidimensionalité.

 
Enka Blanchard

Enka Blanchard travaille pour le Laboratoire d’Automatique, de Mécanique et d’Informatique Industrielles et Humaines (LAMIH), à l’Université Polytechnique Hauts-de-France. Avant cela, elle était en postdoc au sein du projet Digitrust de l'Université de Lorraine. Avec une formation initiale en mathématiques et informatique à l'École Normale Supérieure (ENS) de Paris et un doctorat à Paris VII, ses intérêts actuels sont interdisciplinaires : utilisabilité de la sécurité, systèmes de vote, théories queer/crip. Ce travail s'effectue en parallèle d'une participation au Random Sample Voting Project et à la Plateforme d'Opinion Publique, co-fondée avec Géza Tessényi, ainsi qu'à la rédaction récente d'un ouvrage sur l'utilisation du hasard dans les institutions politiques. Elle est également doctorante de la Chaire d’intelligence spatiale de l’UPHF.



Georges Amar

Georges Amar est consultant international en mobilité et prospectiviste, chercheur associé de la chaire d’innovation de l’École des Mines ParisTech. Il a longtemps dirigé les activités de recherche et d’innovation d’une grande entreprise et fut directeur de l’unité « Prospective et Conception innovante » de la RATP. Expert reconnu en prospective de la mobilité urbaine, chercheur et artiste, il nous livre dans cet ouvrage quelques clefs et méthodes qui aideront ceux qui s’intéressent aux évolutions de notre société à se forger une langue « capable de futur » sans laquelle l’avenir est la répétition du connu.


Ses Actuels .:

2021 —

AvVdgO
Jacques Lévy

Jacques Lévy s’intéresse à la dimension spatiale du social pour comprendre la contribution de l’espace et des spatialités à la dynamique des mondes humains, en particulier à l’urbanité et à la mondialisation. Il travaille aussi à la théorie du social, à l’épistémologie des relations entre les productions culturelles croisant l’objectif et le subjectif, le cognitif et l’affectif. Cela le conduit à organiser de multiples dialogues entre arts et sciences et à réfléchir aux métamorphoses de l’éthique dans le monde contemporain. Professeur honoraire de géographie et d’urbanisme à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), il est membre associé de l’équipe de recherche “Habiter” de l’université de Reims. Le Prix Vautrin-Lud lui a été attribué en 2018. Depuis 2019Il dirige depuis sa création la première chaire d’intelligence spatiale en France, hébergée par l’UPHF.


Ses Actuels .:

2023 —

2022 —

2021 —

  • Publication : “L’Humanité, un commencement. Le tournant éthique de la société-Monde”

2020 —

2019 —

2018 —

Ses Projets .:

2021 —

2019 —

  • Observation participante de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC)

Chroniques .:

2020/2023 — “Riens du Tout” pour EspacesTemps.net

Jean-Nicolas Fauchille

Jean-Nicolas Fauchille mène des recherches sur les enjeux de «justice spatiale». Définir une justice spatiale, c’est, en fait, définir un possible être-là-ensemble, et ainsi produire un «contrat social» spatial, c'est‑à-dire la composante spatiale de ce que, au-delà des débats sur la pertinence de la notion, on peut appeler un contrat social. Ses recherches se situent aux confins de la géographie des acteurs, de la sociologie de la justification, de la science politique des configurations légitimes et de la philosophie éthique et politique.

Julien Bachmann

Julien Bachmann est géographe et doctorant en géovisualisation (Université de Lausanne) et didactique de la géographie. Actuellement employé à la Haute École Pédagogique du Canton de Vaud, il réalise une thèse sur la contribution de la cartographie interactive 2.0 sur l’apprentissage de la géographie auprès d’élèves âgés de 12 à 15 ans. Passionné par la carte, il explore des pratiques alternatives comme la cartographie poly-sensorielle. Il s’intéresse également aux enjeux, et questionnements liés à l’éducation et à la formation en Anthropocène.

RhizomeAvVdgO
Katia Canova

Katia Canova est architecte urbaniste, titulaire d'un doctorat en géographie humaine, elle travaille depuis plus de 20 ans dans le domaine de l'urbanisme, avec des organismes publics, des institutions de recherche scientifique et des ONG, en se concentrant sur les grandes villes. Sa plus forte expérience est celle de São Paulo, une ville de 12 millions d'habitants en Amérique latine. Elle étudie la cartographie et les indicateurs urbains en tant que subvention à la planification publique. Dans sa thèse de doctorat, à l'Université de São Paulo, elle explore les deux aspects de l'iconographie historique pour l'investigation des usages des espaces publics, et formule un index de l'urbanité et de la justice spatiale à l'échelle municipale. Elle utilise les SIG dans le diagnostic des situations urbaines et dans les analyses exigées par l'élaboration des plans d'urbanisme, notamment le dernier plan directeur et les plans régionaux de la ville de São Paulo.

 
Liang Liang

Originaire de la ville de Guangzhou (Chine), LIANG Liang est arrivée en France en 2010 pour poursuivre ses études de Master en tourisme et patrimoine encadrées par le programme de collaboration universitaire ITBS-ESTHUA (Université d’Angers) et IFCT (Université de Guangzhou). Intéressée par la notion du patrimoine en France, elle a rédigé une thèse en géographie intitulée « les usages du temps en Chine, l’exemple de Guangdong » qui s’interrogeait sur l’urbanisation accélérée de la province de Guangdong du 21ème siècle et les conflits mémoriels de la Chine contemporaine. Aujourd’hui, elle poursuit son travail via une étude comparative entre les villes chinoises et européennes portant principalement sur trois axes de recherche : l’immigration et la cohabitation, l’impact de l’urbanisation et l’émergence de nouvelles formes d’habitat, les politiques du patrimoine immatériel et la réinvention de la culture folklorique.

 
Laurent Matthey

Laurent Matthey est professeur à l’Université de Genève depuis 2014. Il y dirige le master en développement territorial et la mention de doctorat en aménagement et urbanisme. Il est également co-directeur du Master of Advanced Studies de l’Université de Genève-École Polytechnique Fédérale de Lausanne (MAS UNIGE-EPFL) en urbanisme. Laurent Matthey réalise des recherches dans les domaines des politiques urbaines, des paysages urbains et des nouvelles modalités de l’urbanisme.

 
Matthias Kowasch

Matthias Kowasch (Haute École Pédagogique de Styrie et Inland Norway University of Applied Sciences) s’intéresse à l’éducation au développement durable (EDD) et à la gouvernance des ressources naturelles. Il travaille en particulier sur des concepts économiques alternatifs (p.ex. économie circulaire, décroissance, etc.), l’approche normative de l’EDD et des savoirs environnementaux traditionnels au sein de l’éducation scolaire et universitaire. Cela conduit à repenser la dichotomie homme-nature pour surmonter la conception anthropocentrique du monde. Ancré dans les approches de l’écologique politique, il analyse les questions du pouvoir, de l’accès et la spatialité des ressources naturelles.

Professeur de géographie et d’éducation économique à la Haute École Pédagogique de Styrie à Graz (Autriche), il enseigne le concept de l’EDD, les sorties extra-scolaires, et les relations homme-environnement. Ses terrains de recherche s’étendent de l’Autriche, l’Allemagne et la France jusqu’à la Nouvelle-Calédonie et au Vanuatu. Co-éditeur des deux revues avec comité de lecture (didacticum et Pacific Geographies), il s’engage pour les publications « open access » et les questions éthiques des activités éditoriales.

 

2024 —

Mirza Tursić

Mirza Tursić est architecte et chercheur travaillant au croisement de l’esthétique, des sciences urbaines et de l’épistémologie. Son approche systémique est fondée sur la théorie relationnelle de l'espace et centrée sur l’agentivité et l'interaction. Il emploie une méthodologie transdisciplinaire englobant la production d'images, des méthodes qualitatives et l’analyse critique du discours.

 
Olivier Lazzarotti

Olivier Lazzarotti est professeur de géographie à l’université de Picardie. À partir de travaux sur la relation entre tourisme et patrimoine, il s’est intéressé à la conceptualisation de l’habiter.

 
 
Pierre-Amiel Giraud

Pierre-Amiel Giraud est docteur en géographie et actuellement PRAG à l’INSPÉ de l’académie de Bordeaux. Il s’appuie sur l’étude des pratiques et des discours d’acteurs des communs numériques pour interroger ce qu’Internet, compris comme espace, nous dit de l’habiter et des spatialités contemporains. Il s’intéresse également à la didactique de la géographie et à la manière dont, en contexte d’apprentissage, les Communs peuvent être mobilisés au service de la capacitation.

 
AvVdgO